A BOUGLON ET ARGENTON UN PROJET DE PLUS DE 9000 PANNEAUX SOLAIRES SUR 12 HECTARES
OUI A LA NATURE,
NON A L’IMPLANTATION D’UNE PRODUCTION INDUSTRIELLE D’ENERGIE SUR DES
TERRAINS AGRICOLES NON CONSTRUCTIBLES
Madame, Monsieur,
La promotion des centrales photovoltaïques au sol sur des parcelles agricoles, appelées « projets
agrivoltaïques », fait peser depuis quelques temps une pression inédite sur les terres agricoles et les paysages
ruraux en Lot-et-Garonne.
A Bouglon faisant face à Argenton, ce sont deux parcelles agricoles pour un total de 12 hectares, qui sont
aujourd’hui visées par un projet de centrale agrivoltaïque avec plus de 9000 panneaux solaires entourés d’une
clôture. Ceci représente l’équivalent de 15 terrains de football , en vue directe des communes de Bouglon et
d’Argenton, mais aussi des lieux-dits Campech, Cornecu, Lagariole, Barbeau, …..
Ce projet va donc défigurer et artificialiser l’un des superbes paysages des coteaux de Gascogne pour une
durée de quarante années au minimum. Il va remplacer une surface productive dédiée à l’agriculture par une
surface Industrielle destinée à la production d’électricité à grande échelle.
Plus près de chez vous
Sur Bouglon, la vue sur les coteaux, à partir du chemin de ronde, au centre de Bouglon, jusqu’au lotissement du
Rèche, sur une distance d’environ 2 km, est un des atouts touristiques de la commune.
On peut y voir un très beau panorama sur les coteaux et même apercevoir les Pyrénées quand la météo s’y
préte.
De plus, pour la réouverture récente du restaurant « Le val de l’orme », le nouveau propriétaire avance cette vue
magnifique comme argument publicitaire. Ce restaurant fermé depuis des années a donné un élément d’espoir
de revitalisation du village. Le champ de panneaux photovoltaïques va dissuader les clients de venir s’attabler à
sa terrasse et mettre ce jeune propriétaire en difficulté.
De plus, toutes les propriétés environnantes vont être dévaluées et un paysage dégradé fera fuir de potentiels
acquéreurs.
Alors que la commune était dans une dynamique de revitalisation, ce projet va anéantir les efforts réalisés
depuis plusieurs années et risque de faire perdre à la commune l’attrait qu’elle avait commencé à regagner
pour redevenir un village rural déserté. Ainsi, Bouglon pourrait très vite devenir un village déserté, pénalisant
de nombreux citoyens.
Il est temps d’informer les habitants de BOUGLON et d’ARGENTON de ce projet photovoltaïque sur 12 hectares
de terres agricoles dont la demande de permis de construire a été déposée en mairie depuis avril 2024. Le 10
juillet, il a été soumis au vote au conseil municipal qui s’y est opposé à la majorité.
Les nuisances esthétiques et écologiques sur une importante surface défigurant un paysage champêtre naturel
et vallonné autour du de BOUGLON, ne sont pas à démontrer.
Les moins-values foncières résultant d’une implantation industrielle sur un site naturel paisible sont évidentes. L’impact sur la biodiversité est irréversible Habitants de BOUGLON, dont certains riverains directement impactés et personnes sensibles à la nature encore présente à BOUGLON dans son écrin de verdure et son paysage rural, VOUS êtes concernés et VOTRE signature confirme VOTRE opposition à ce projet. Le phénomène n’est pas isolé. En Lot-et-Garonne, c’est une véritable ruée des promoteurs solaires vers les parcelles agricoles pour les transformer en parcelles de production d’énergie, sous couvert « d’agrivoltaïsme ». Les ambitions actuelles de production d’énergie verte génèrent en effet des intérêts financiers très importants. Les sociétés démarchent de façon très active les propriétaires de terrains agricoles pour développer toujours plus de projets y compris à Argenton, Bouglon et sur des communes voisines. Si l’on n’y prend pas garde, ce sont des milliers d’hectares de terres agricoles qui seront transformées en centrales photovoltaïques sur nos communes. Une fois les panneaux implantés, il sera très difficile de revenir en arrière. A l’heure où l’on parle de l’importance de la souveraineté alimentaire de notre pays, est-il bien raisonnable de remplacer des terres agricoles nourricières par des parcs de panneaux solaires?
Nous adhérons à l’objectif de produire de l’énergie plus verte. Mais pas n’importe où, n’importe comment ou
à n’importe quel prix.
Le projet de Bouglon est une aberration pour l’environnement. Le monde rural et agricole, l’aménagement du
territoire. S’il aboutit, ce projet portera gravement atteinte à notre environnement commun et à notre cadre de
vie.
Rappelons que sur Bouglon et Argenton plus d’une quarantaine de foyers sera directement impactée.
Des prairies et des champs cultivés remplacés par des centrales électriques géantes à ciel ouvert, est-ce
l’avenir que nous souhaitons pour nos communes, Argenton, Romestaing, Ruffiac, Poussignac, Antagnac,
Bouglon, Guérin et bien d’autres encore.
Si ce n’est pas le cas, DITES-LE ! Vos signatures comptent:
Contre l’implantation des centrales agrivoltaïques sur les coteaux de Bouglon
- Argenton, Guérin, Figuès, Ruffiac, Romestaing, Antagnac, Esquerdes entre autres, constituent un ensemble à
haute valeur paysagère, c’est le patrimoine de notre région que nous aimons et qui doit être préservé. Les
parcelles agricoles et les paysages des coteaux de Gascogne ne doivent pas devenir des centrales électriques à
ciel ouvert. - Les terres cultivées et cultivables doivent servir en priorité à la production alimentaire et ne doivent pas être
détournées vers la production industrielle énergétique. - Il n’est pas acceptable d’utiliser du foncier agricole pour produire de l’énergie solaire tant que les surfaces
déjà urbanisées ne sont pas pleinement valorisées (parkings, toitures, zones d’activité économique, friches
industrielles, etc…). - l’avenir du territoire d’Argenton de Bouglon et des communes environnantes ne doit pas être dicté par les
intérêts des entreprises énergétiques mais orienté vers un développement équilibré respectant les besoins réels
des habitants et l’identité de nos territoires ruraux. - Ce projet est un frein à la dynamique de revitalisation du village entamée depuis plusieurs années, à l’arrivée
de nouvelles familles, à l’élan touristique initié depuis la construction de la voie verte et le center parcs.